credit-carbone-logo
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les projets de captage ou de séquestration de CO2

Les projets de captage ou de séquestration de CO2

Après avoir consulté notre article « les projets d’évitement », penchons-nous sur le deuxième type de projet : les projets de captage ou de séquestration de CO2. Nous allons dans le paragraphe suivant expliquer dans un premier temps en quoi consiste ce projet et ensuite, nous fournirons quelques exemples de celui-ci.

Le procédé de captage de CO2 consiste à « piéger » les molécules de CO2 avant, pendant ou après qu’elles ont passé la phase de combustion afin d’éviter leur rejet dans l’atmosphère. L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) estime qu’elles pourraient réduire de 20 % nos émissions mondiales en 2050, ce qui signifie que nous devons entreprendre d’autres actions et que ce type de projet, seul, ne peut résoudre le problème du réchauffement climatique.

Il existe deux types de projets de séquestration : ceux dits de séquestration naturelle, d’une part, et ceux de séquestration industrielle ou technologique, d’autre part.

Les projets de captage ou de séquestration de CO2

Les projets de séquestration naturelle

Pour ce type de projet, le captage de CO2 se fait essentiellement grâce aux puits naturels. Qu’entend-on par puits naturels ? Ce sont des écosystèmes tels que les forêts, les océans et les sols qui vont capturer les particules de CO2 présentes dans l’atmosphère et les stocker sur ou sous Terre.

C’est le cas des océans qui permettent de capturer un peu moins de 30 % de nos émissions grâce notamment à la photosynthèse des phytoplanctons qui absorbent le carbone et rejettent du dioxygène.

Un autre projet classique consisterait à planter des arbres sur des terres qui ont été déboisées afin que ces arbres stockent les émissions de CO2 à proximité.

Les projets de séquestration naturelle

Les projets de séquestration industrielle ou technologique

Ici, le principe est différent : ce type de projet avait pour objectif d’intercepter les émissions de CO2 avant qu’elles soient rejetées dans l’atmosphère, mais au fil du temps, les méthodes ont changé.

Il s’agit de projets relativement récents, ce qui signifie qu’ils sont encore en développement. De plus, à l’heure actuelle, ces projets sont très onéreux et limités dans le temps concernant leur capacité de stockage.

Toutes ces explications sont confuses, voyons un exemple de projet. Notre exemple est l’usine de captage de CO2 dans l’air en Islande qui repose sur un procédé de séquestration géologique, c’est-à-dire qu’on injecte directement le CO2 directement sous terre.

Ces projets sont très onéreux et limités dans le temps concernant leur capacité de stockage.

Comment fonctionne cette usine ?

De grands ventilateurs de taille humaine brassent l’air pour l’aspirer et le faire passer à travers des filtres éponges. Ensuite, cet air est chauffé afin d’extraire le CO2 pour être plongé dans l’eau et finit par être envoyé à des milliers de mètres sous terre dans des roches basaltiques. Avec la température et la pression, l’ancien gaz carbonique (le mélange d’eau et de CO2) refroidit et se transforme au bout de deux ans en roches carbonatées stables.

Ce procédé, à savoir la minéralisation, est très intéressant, car dans la nature, il prend des milliers d’années tandis qu’avec cette méthode, après deux années, nous avons le même résultat.

Rappelons tout de même qu’avant de soutenir quelconque projet, il faut d’aborder mesurer ses émissions, identifier ses activités les plus polluantes et concevoir un plan de réduction de celles-ci et enfin, compenser ces dernières.

Comment fonctionne cette usine ?
Ces articles pourraient vous intéresser ...